Depuis le Sommet de la Terre de Rio en 1992, 30 ans de négociations internationales sur le climat complexes, parfois difficiles mais ô combien essentielles ! Il reste beaucoup à faire mais nous croyons en la possibilité d’une action collective et concertée et nous accompagnons les pays du Sud en ce sens.
Les derniers (à polluer) seront les premiers (affectés) ! Les pays en développement, qui ont peu émis de GES par rapport aux pays industrialisés, subissent déjà de plein fouet les effets des changements climatiques et les subiront encore d’avantage. Les pays du Nord, porteurs de la « dette climatique » rechignent à investir pour baisser leurs émissions et aider les pays du Sud, notamment les pays les moins avancés et les petits États insulaires très vulnérables, à s’adapter… Et pourtant : le coût de l’inaction est énorme : dans son dernier rapport (AR6, 2022), le GIEC estime que les dépenses en faveur de l’atténuation pour rester sous les +2°C oscilleraient entre 0,04% et 0,09% du PIB en moyenne par an sur la période 2020-2050 par rapport à un scénario sans atténuation…Et les coûts des dégâts climatiques liés à l’inaction oscilleraient entre 3% à 30% du PIB mondial en 2100, selon les scénarios climatiques. Pour les pays en développement incités à mettre en place des Actions nationales appropriées d’atténuation (NAMA) conformément au Plan d’action de Bali en 2007, puis des Contributions déterminées au niveau national (CDN) conformément à l’Accord de Paris en 2015, l’enjeu est de concilier lutte contre la pauvreté, adaptation au changement climatique et contrôle de leurs émissions de GES.
Nous avons l’expertise nécessaire pour mener des diagnostics dans le secteur AFOLU, à l’échelle locale ou nationale, en termes d’atténuation (profils d’émissions/absorptions de GES et options d’atténuation possibles) et en termes d’adaptation (vulnérabilité actuelle et future au changement climatique et options d’adaptation possibles). Sur ces bases, en tenant compte des objectifs de développement globaux (notamment réduction de la pauvreté et sécurité alimentaire) et spécifiques (politiques sectorielles sur l’agriculture, la forêt, l’élevage, etc.), nous aidons les acteurs locaux à analyser et prioriser les actions d’atténuation et d’adaptation (efficacité technique ? coûts/bénéfices ? acceptabilité sociale ? modalités de mesure-rapportage-vérification (MRV), etc.) et à les transcrire dans des documents stratégiques (CDN, Rapport d’actualisation biennaux, Communication nationale, politiques sectorielles, etc.). Nous sommes directement compétents sur le secteur AFOLU, souvent très émetteur et très vulnérable au changement climatique dans les pays du Sud, mais nous sommes aussi en mesure de coordonner l’appui à une stratégie climat, par nature intersectorielle et complexe, en nous entourant d’experts en atténuation et adaptation dans les autres secteurs (énergie, industries, transport, etc.).