Actualités
3 décembre 2023
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05 Nov. 2024
La biodiversité mondiale est largement méconnue : 1,9 millions d’espèces sont répertoriées dans le Catalogue of Life mais il en existerait a priori quatre fois plus, soit 8,7 millions ! Et sur ces 8,7 millions, près d’un million sont menacées d’extinction… La 6ème extinction de masse de la biodiversité est en cours.
24 Oct. 2024
SalvaTerra a été mandatée par le projet AFIDEV, porté par Expertise France, pour étudier les marchés de l'ylang-ylang et dégager des pistes de renforcement du positionnement de la production des Comores sur le marché international
15 Oct. 2024
SalvaTerra a été mandatée par Expertise France, dans le cadre du projet AFIDEV, pour étudier les pistes de renforcement du positionnement de la vanille comorienne sur le marché international, dans un contexte de crise internationale de la vanille (stagnation de la demande, augmentation des stocks, effondrement des prix, etc.).
Dans les secteurs du cosmétique, des arômes, de la parfumerie, de l’agroalimentaire, etc., les enjeux de durabilité et de responsabilité deviennent incontournables… SalvaTerra accompagne les acteurs des filières qui produisent, achètent et/ou transforment des produits agricoles et naturels dans le développement, la mise en œuvre et le suivi de leurs stratégies et actions de RSE et de sourcing durable et responsable.
Le Sud-Ouest de l’Océan Indien (Madagascar, archipel des Comores, La Réunion, etc.) est mondialement connu pour ses écosystèmes et sa biodiversité riche et unique. Mais pour les connaisseurs et professionnels du secteur, c’est aussi un paradis pour la production de plantes à arômes et parfums de grande valeur pour l’industrie : vanille, girofle, ylang-ylang, vétiver, géranium, gingembre, cannelle, baie rose, etc. Les matières premières de ces filières sont essentiellement produites par de petits producteurs souvent vulnérables, et qui font et feront face aux effets et impacts croissants du changement climatique dans la région : augmentation des températures, perturbation des régimes de pluies, sécheresses plus longues et plus sévères, risques cycloniques, etc.
De plus, pour certaines de ces filières (girofle, ylang-ylang, vétiver, géranium, gingembre, etc.), la distillation en huiles essentielles consomme de grandes quantités de bois, ce qui contribue dans certains cas aux déboisements et à la dégradation de l’environnement.
Bien que les données scientifiques manquent pour évaluer précisément les impacts directs du changement climatique sur les productions (rendements et qualités) des plantes à arômes et parfums de l’Océan Indien, il est incontestable que les dizaines de milliers de petits producteurs concernés vont subir des chocs climatiques plus forts et plus fréquents. Cela aura évidemment des conséquences sur leurs moyens d’existences mais aussi potentiellement sur les chaines d’approvisionnement et l’aval des filières. Quelles bonnes pratiques et mesures d’adaptations pourraient être mises en œuvre pour anticiper et limiter les impacts du changement climatique ?
Les principales mesures d’adaptation sur le terrain passent par la diversification des cultures, l’agroforesterie, la gestion de la fertilité des sols, les bonnes pratiques de taille et de récolte, la gestion de l’eau, etc. Sur les filières huiles essentielles, nous travaillons aussi sur la diffusion de modèles d’alambics qui consomment moins de combustible, une gestion raisonnée de la ressource en bois et des reboisements adaptés.