Actualités
3 décembre 2023
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08 Avr. 2025
Dans le cadre du projet ELLESadapt, SalvaTerra a contribué à l’élaboration d’une stratégie de développement communautaire pour le Complexe d’Aires Protégées de Binder-Léré (CAPBL), en partenariat avec Baastel, DID et Noé. Ce travail s’inscrit dans une démarche participative visant à renforcer la résilience climatique, la gouvernance locale et l’inclusion sociale dans un territoire à forts enjeux environnementaux et humains.
07 Avr. 2025
🌳 Citrus aurantium, de la famille des rutacées, est un agrume issu d’une hybridation entre un mandarinier sauvage mâle ♂ et un pamplemoussier femelle ♀. Les arbres font 3 à 10 mètres de haut. Il existe une belle diversité de variétés : le bigaradier bouquetier (cultivar important pour la parfumerie), l’orange amère de Séville, le Chinotto, populaire à Savone en Italie, les variétés Panachée, Corniculata...
Dans les secteurs du cosmétique, des arômes, de la parfumerie, de l’agroalimentaire, etc., les enjeux de durabilité et de responsabilité deviennent incontournables… SalvaTerra accompagne les acteurs des filières qui produisent, achètent et/ou transforment des produits agricoles et naturels dans le développement, la mise en œuvre et le suivi de leurs stratégies et actions de RSE et de sourcing durable et responsable.
Le Sud-Ouest de l’Océan Indien (Madagascar, archipel des Comores, La Réunion, etc.) est mondialement connu pour ses écosystèmes et sa biodiversité riche et unique. Mais pour les connaisseurs et professionnels du secteur, c’est aussi un paradis pour la production de plantes à arômes et parfums de grande valeur pour l’industrie : vanille, girofle, ylang-ylang, vétiver, géranium, gingembre, cannelle, baie rose, etc. Les matières premières de ces filières sont essentiellement produites par de petits producteurs souvent vulnérables, et qui font et feront face aux effets et impacts croissants du changement climatique dans la région : augmentation des températures, perturbation des régimes de pluies, sécheresses plus longues et plus sévères, risques cycloniques, etc.
De plus, pour certaines de ces filières (girofle, ylang-ylang, vétiver, géranium, gingembre, etc.), la distillation en huiles essentielles consomme de grandes quantités de bois, ce qui contribue dans certains cas aux déboisements et à la dégradation de l’environnement.
Bien que les données scientifiques manquent pour évaluer précisément les impacts directs du changement climatique sur les productions (rendements et qualités) des plantes à arômes et parfums de l’Océan Indien, il est incontestable que les dizaines de milliers de petits producteurs concernés vont subir des chocs climatiques plus forts et plus fréquents. Cela aura évidemment des conséquences sur leurs moyens d’existences mais aussi potentiellement sur les chaines d’approvisionnement et l’aval des filières. Quelles bonnes pratiques et mesures d’adaptations pourraient être mises en œuvre pour anticiper et limiter les impacts du changement climatique ?
Les principales mesures d’adaptation sur le terrain passent par la diversification des cultures, l’agroforesterie, la gestion de la fertilité des sols, les bonnes pratiques de taille et de récolte, la gestion de l’eau, etc. Sur les filières huiles essentielles, nous travaillons aussi sur la diffusion de modèles d’alambics qui consomment moins de combustible, une gestion raisonnée de la ressource en bois et des reboisements adaptés.