ENVIRONNEMENT FORÊT TRANSVERSAL
Services : Analyse stratégique et prospective
Pays : Monde, France
Dates d'intervention : 2010/01 - 2010/04
Montant exécuté : 22 500 €
Montant global de la prestation : 22 500 €
Bailleur principal : Agence française de développement - Client
Autres bailleurs : Office national des forêts international
Bénéficiaire principal : Partenariat REDD+
Prestataire de l'appui : Olivier BOUYER
Experts : Olivier BOUYER, Maden LE CROM
Attestation de bonne exécutionREDD+ Partnership Meeting - Review of funding for fast start REDD+
Fin 2009, la France s'était engagée à Copenhague à mettre 247 millions d'euros dans le REDD+ sur la période 2010-2012. Ce financement avait trois objectifs : (i) Faire du Bassin du Congo le leader mondial sur REDD+ (continuer la promotion de la gestion forestière durable), (ii) Développer la présence française dans les deux autres bassins forestiers (exporter le savoir-faire français en termes d'aménagement forestier et d'imagerie satellitaire), (iii) Renforcer la gouvernance et la transparence du mécanisme REDD+. Pour ce dernier objectif, la France organisait en mars 2010 une réunion ministérielle à Paris sur REDD+. Les 54 pays présents s'accordaient sur l'idée d'un secrétariat REDD+. Fin mars 2010, les trois animateurs du secrétariat (Australie, Papouasie Nouvelle-Guinée et France) se réunissaient pour démarrer une enquête sur les financements REDD+.
En effet, une multitude de financements et d'actions REDD+ émergeaient à l'époque de façon faiblement coordonnée. L'enquête devait permettre de rendre compte de la réalité de ces financements et actions pour la Conférence climat de Cancún, fin 2011, afin d'assurer la crédibilité de la dynamique de REDD+ : synthèse des financements REDD+ en cours (promesses, décaissements, mises en œuvre effectives) pour toutes les catégories de bailleurs (nationaux, multilatéraux, bilatéraux et ONG), avec présentation des thèmes et zones géographiques ciblées, mais aussi recueil des estimations des besoins de financement des pays du Sud.
- Collecter des informations de première main auprès des 70 pays bénéficiaires et des bailleurs. Ceci a nécessité d'identifier les personnes-clefs par pays ou bailleur et un gros travail de croisement d'informations pour qu'une information de qualité soit in fine disponible,
- Collecter les informations sur les projets REDD+ via les sites des standards du carbone volontaire (Verified Carbon Standard - VCS, Climate, Community and Biodiversity Standard - CCBS, Social Carbon, Plan Vivo) ou les bourses du carbone volontaire (Chicago Climate Exchange - CCX, Australian GHG Initiative, American Carbon Registry - ACR),
- Recouper les informations sur les projets REDD+ avec des bases de données : Biocarbon Fund de la Banque mondiale, Forest Carbon Portal, Carbon Catalog, etc. ainsi que des études (CIFOR, Meridian Institute, Woods Hole Research Centre, Winrock, etc.),
- Trianguler ces données et les traiter (notamment supprimer les doubles-comptes, fréquents avec les bailleurs multilatéraux). Le traitement a été fait au niveau quantitatif, mais aussi qualitatif : modalités d'intervention des bailleurs, standards et procédures associés, structures de gouvernance, orientation stratégique des fonds, gaps thématiques et géographiques, etc.
Un diagnostic de base des financements REDD+ a été diffusé lors de la réunion d'Oslo en mai 2010. La base de données a ensuite été reprise par REDD+ Partnership, encore en création à l'époque.
Revue des financements REDD+à l'échelle mondiale : Collecte et analyse des informations, auprès des 70 pays bénéficiaires, des bailleurs, des standards du carbone volontaire (Verified Carbon Standard - VCS, Climate, Community and Biodiversity Standard - CCBS, etc.), des bourses du carbone volontaire (Chicago Climate Exchange - CCX, Australian GHG Initiative, American Carbon Registry - ACR, etc.) ; Diagnostic de base des financements REDD+ ; Transfert de la base de données au REDD+ Partnership.